Le mur du fond
Dans les yeux des enfants l’espace bel infini
Du monde à conquérir est encore tout petit
Bébé centre du monde l’enfant est cajolé
De mille et un parents prompts à le voir grandir
Marmot centre du monde bambin prêt à bondir
Borne tous les espoirs des mères hypnotisées
Les murs de son berceau
Ne sont pas murs bien hauts
Sitôt qu’il a franchi le portail de l’école
L’univers de l’enfant en blouse camisole
Se fige entre les murs des leçons singulières
Des limites apprenti dans ses apprentissages
L’écolier bien heureux n’est pas apprenti sage
Et sa meilleure école sera la buissonnière
Sautant murets d’enclos
Dont il se fait château
Le petit a grandi jusqu’à savoir quoi faire
Pour franchir au matin le portail de fer
Et c’est en compagnie de ceux qui déjà là
Lui profilent l’obstacle de tant d’acceptations
Qu’il vient se fracasser au pied du mur du fond
Ruinant tous ses espoirs des rêves sonnant le glas
Travail en oripeaux
Banderoles et drapeaux
La vie a lâché prise dans le bruit du silence
Ils sont bien quelques-uns cancer ou bien balance
A se retrouver là entre tapis et cartes
Cortège de voyageurs dansant au thé flonflon
S’affairant semblant vivre fuyant le mur du fond
S’imaginant l’envol dans un saut de jubarte
Tous promis au bourreau
Au pied du mur si haut
Les forces évanouies d’une vie immobile
Ne bruissent plus jamais quand la mort obnubile
Ces reflets du passé projetés du vitrail
Ricochent et éclaboussent de mémoires lointaines
L’ombre terne et stupide là mise en quarantaine
A l’ombre de la voûte de quelques funérailles
Passé le mur du fond
Il n’est plus de plafond.
Du monde à conquérir est encore tout petit
Bébé centre du monde l’enfant est cajolé
De mille et un parents prompts à le voir grandir
Marmot centre du monde bambin prêt à bondir
Borne tous les espoirs des mères hypnotisées
Les murs de son berceau
Ne sont pas murs bien hauts
Sitôt qu’il a franchi le portail de l’école
L’univers de l’enfant en blouse camisole
Se fige entre les murs des leçons singulières
Des limites apprenti dans ses apprentissages
L’écolier bien heureux n’est pas apprenti sage
Et sa meilleure école sera la buissonnière
Sautant murets d’enclos
Dont il se fait château
Le petit a grandi jusqu’à savoir quoi faire
Pour franchir au matin le portail de fer
Et c’est en compagnie de ceux qui déjà là
Lui profilent l’obstacle de tant d’acceptations
Qu’il vient se fracasser au pied du mur du fond
Ruinant tous ses espoirs des rêves sonnant le glas
Travail en oripeaux
Banderoles et drapeaux
La vie a lâché prise dans le bruit du silence
Ils sont bien quelques-uns cancer ou bien balance
A se retrouver là entre tapis et cartes
Cortège de voyageurs dansant au thé flonflon
S’affairant semblant vivre fuyant le mur du fond
S’imaginant l’envol dans un saut de jubarte
Tous promis au bourreau
Au pied du mur si haut
Les forces évanouies d’une vie immobile
Ne bruissent plus jamais quand la mort obnubile
Ces reflets du passé projetés du vitrail
Ricochent et éclaboussent de mémoires lointaines
L’ombre terne et stupide là mise en quarantaine
A l’ombre de la voûte de quelques funérailles
Passé le mur du fond
Il n’est plus de plafond.