DECONF ' images
... de charentaises en Vendée-Blog !
De la bambouseraie de Matha au pont transbordeur du Martrou et à Port des Barques pour gagner l’île Madame par la Passe aux bœufs, ces images sont passées par nos yeux...
Des natures banales, des œuvres de l'humanité d'hier ou d'aujourd'hui, mais partout des impressions tricoteuses d'émotions, en traversant l'air des autres, c'est comme un souffle de liberté qui fait exploser le petit ballon de la respiration mécanique des confinés.
Des natures banales, des œuvres de l'humanité d'hier ou d'aujourd'hui, mais partout des impressions tricoteuses d'émotions, en traversant l'air des autres, c'est comme un souffle de liberté qui fait exploser le petit ballon de la respiration mécanique des confinés.
En passant par l'Île Madame
La silhouette de raie manta posée sur le sable fait de l'Île Madame un petit bijou de la côte Atlantique. Préservée par le passage à basse mer par le tombolo naturel de la "Passe aux Boeufs", son naturel paisible échappe encore aux dévastations de l'industrie touristique. Promenade et pêche à pied, paysages emblématique de la côte rocheuse hérissée de ses carrelets comme autant de défis lancés à l'endroit d'un océan de plus en plus menaçant pour les basses côtes confrontées aux tempêtes.
Le fort, quant à lui, témoigne de la vanité des entreprises guerrières... Constructions défensives à vocation dissuasive s'y sont empilées sans avoir jamais à subir d'assauts présupposés. Par contre l'usage de la forteresse en prison n'a pas échappé à l'habitude pour y enfermer tout ceux dont le pouvoir avait à craindre des communards aux mutins de 1917.
La honte de la République s'illustre dans l'état d'abandon dans lequel le ministère de la défense l'a laissé, livré au pillage de tout son contenu du dernier usage civil qu'il lui avait dévolu. L'installation d'un centre de vacances avait nécessité de très importantes modifications architecturales...
C'est jusqu'aux gonds de bronze des portes de la poudrière qui furent descellés. Le pire était à venir avec l'hypothèse d'installation d'un "Club Med" puis de projets privés d'hôtellerie de luxe abandonnés à force de contestation. La réhabilitation du lieu ne serait-elle plus suspendue qu'aux restes des illusions de gain des gogos qui cotisent au loto ? grand fou et petit roi...
Le fort, quant à lui, témoigne de la vanité des entreprises guerrières... Constructions défensives à vocation dissuasive s'y sont empilées sans avoir jamais à subir d'assauts présupposés. Par contre l'usage de la forteresse en prison n'a pas échappé à l'habitude pour y enfermer tout ceux dont le pouvoir avait à craindre des communards aux mutins de 1917.
La honte de la République s'illustre dans l'état d'abandon dans lequel le ministère de la défense l'a laissé, livré au pillage de tout son contenu du dernier usage civil qu'il lui avait dévolu. L'installation d'un centre de vacances avait nécessité de très importantes modifications architecturales...
C'est jusqu'aux gonds de bronze des portes de la poudrière qui furent descellés. Le pire était à venir avec l'hypothèse d'installation d'un "Club Med" puis de projets privés d'hôtellerie de luxe abandonnés à force de contestation. La réhabilitation du lieu ne serait-elle plus suspendue qu'aux restes des illusions de gain des gogos qui cotisent au loto ? grand fou et petit roi...
Cap au Nord vers les côtes vendéennes...
En laissant la courbe gracieuse du pont de l'Île de Ré souligner le ciel charentais, il faut parfois attendre que la mer ait accepté de redescendre pour libérer la route... C'est l'heure pour les cultivateurs de la mer d'arriver pour rejoindre les champs des huitres au-delà des vasières... C'est aussi l'heure du paysan qui part sur la chaussée découverte avec sa brouette récupérer la pêche que la marée découvre dans ses filets : aujourd'hui, un beau mulet de 60 centimètres... A défaut de bar ou d'anguille, la cuisinière va devoir s'en satisfaire.
Les articulations des tracteurs, comme celles des hommes ont à souffrir de l'eau salée ..
Les articulations des tracteurs, comme celles des hommes ont à souffrir de l'eau salée ..
Le Musée du Blockaus Hôpital aux Sables d'Olonnes
C'est une visite intéressante dans le dédale des salles d'une installation fortifiée à vocation exclusivement sanitaire installée en retrait de la côte, en plein coeur de la ville. Vette initiative privée de passionnés de la seconde guerre mondiale renferme des collections d'une richesse inouie et leur présentation est tout aussi remarquable...
La seule question qui vient à la sortie : qu'adviendra-t-il de ce qui relève plus du bien public que de la propriérté privée ? Sans compter que le passage par la boutique laisse imaginer l'odeur âcre du sang chaud des massacres de la guerre sur les rayons présentant les maquettes d'avions de chasse, de bombardiers et autres chars allemands de la "dernière" guerre, tout un arsenal destiné à l'apprentissage morifère d'enfants soldats...
La seule question qui vient à la sortie : qu'adviendra-t-il de ce qui relève plus du bien public que de la propriérté privée ? Sans compter que le passage par la boutique laisse imaginer l'odeur âcre du sang chaud des massacres de la guerre sur les rayons présentant les maquettes d'avions de chasse, de bombardiers et autres chars allemands de la "dernière" guerre, tout un arsenal destiné à l'apprentissage morifère d'enfants soldats...
Ports, digues et polders de Vendée
Terre et mer se marient autour de Noirmoutier... Passer par les airs sur un petit bout de pont ou par la terre à l'heure de la découvrte du goix, l'île est attachée à sa côte...
La vase des petits ports aux pontons chambranlants n'est pas faite pour les yatchs de la plaisance... ici on sent la sueur du travail plus surement que la douceur du farniente.
Mais la "modernité" a réussi à faire pousser ses nouveaux moulins à vent quand les vieux ont tous perdu leurs ailes depuis bien longtemps et dont on ne croise le plus souvent que les restes en petites tours gardiennes de la mémoire des marais.
La vase des petits ports aux pontons chambranlants n'est pas faite pour les yatchs de la plaisance... ici on sent la sueur du travail plus surement que la douceur du farniente.
Mais la "modernité" a réussi à faire pousser ses nouveaux moulins à vent quand les vieux ont tous perdu leurs ailes depuis bien longtemps et dont on ne croise le plus souvent que les restes en petites tours gardiennes de la mémoire des marais.